La région

Saint-Côme dans Lanaudière

Succombez au charme de la rue Principale de ce pittoresque village historique, témoin de l’époque de la colonisation, bordée par la majestueuse rivière L’Assomption. Lors du Festival Saint-Côme en glace, laissez-vous émerveiller par les sculptures de glace impressionnantes qui ornent le village. À proximité, vous pourrez explorer le parc national du Mont-Tremblant, ainsi que deux parcs régionaux et le sentier national qui traverse la région.

Ce lieu est un véritable paradis pour les amateurs de ski et de raquette. Saviez-vous que l’une des plus importantes stations de ski du Québec se trouve ici ? Les passionnés de motoneige trouveront également leur bonheur grâce aux mille et un sentiers spectaculaires offerts sur le territoire.

À proximité, vous trouverez le poste d’accueil de l’Assomption, qui est la porte d’entrée du parc national du Mont-Tremblant. Ne manquez pas la station touristique Val Saint-Côme, l’une des plus importantes stations de ski du Québec, et profitez de l’Auberge Aux Quatre Matins au pied des pentes. Saint-Côme est également un endroit prisé des motoneigistes. Ce village mérite d’être découvert pour son parc régional de la Chute-à-Bull, son sentier de la Swaggin, ainsi que ses descentes en canot et en kayak sur la rivière l’Assomption.

Un peu d’histoire

Saint-Côme, paroisse civile

Dans les années 1850, des défricheurs s’étaient hasardés dans le nord du canton de Cathcart. Vers les années 1862-1863, quelques familles courageuses laissèrent la paroisse de Saint-Jacques-de-l’Achigan pour aller rejoindre quelques rares devanciers qui avaient déjà pénétré jusque dans les derniers rangs de Township de Carthcart. Ce fut là le commencement de cette nouvelle colonisation qui porta d’abord le nom de Varenne et devient par la suite une partie de la paroisse de Saint-Côme.

Cette colonisation porta le nom de Varenne parce que la vue des belles forêts et de quelques défrichements donnait l’impression d’avoir trouvé, au milieu du bois, le beau et riche sol de Varenne. Les années qui ont suivi ces heureux commencements ont fait voir qu’on s’était trompé grandement et aussi le beau monde de Varenne est tombé dans l’oubli et a été remplacé par celui de Saint-Côme.

Ces familles qui surent fonder la nouvelle colonisation étaient des rejetons d’Acadiens, d’Irlandais et de Canadiens. Ils avaient, ces hommes francs, le courage et l’énergie de leurs ancêtres.

Il fallait des bras vigoureux et des hommes courageux pour aller s’établir à Beloeil de Varenne dans les montagnes et à une grande distance des derniers établissements. Ces premiers colons attirèrent plusieurs familles dans le nouvel établissement. Les premiers défrichements, comme toujours, furent heureux et donnèrent d’abondantes récoltes. On fraya quelques misérables routes à travers les montagnes de la nouvelle colonisation de la rivière l’Assomption qui faisait de grands progrès.

Dans ces années 1850-1860, on retrouve parmi les premiers artisans, des Marion, Gaudet, Payette et Lacasse. Au cours de l’année 1857, M. Ephrem Lacasse, originaire de Saint-Alphonse-Rodriguez où son père possédait un lot qui se terminait au 6e rang Cathcart, traversait ce lot et venait s’établir dans le 6e rang de Cathcart. Il fait de la potasse avec le bois qu’il coupe et la vend à Berthier.

La rivière l’Assomption sert au transport du bois et même des hommes. Le village croît relativement vite avec 696 personnes (130 familles) dès 1877, et 1000 au début du siècle. Les Cômiens sont demeurés beaucoup plus hommes du bois qu’hommes de la terre. Leur réputation entreprenante comme celle de tous les villages des Hauts, se vérifie toujours malgré les nombreux départs des jeunes.